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La soie son histoire et sa place chez GUIV


La soie chez GUIV


Il était une fois...

... 2700 ans avant JC, une princesse chinoise, qui savourait son thé sous un murier et vit tomber dans sa tasse le cocon d’une chenille de papillon ( un cocon de bombyx, le ver à soie). Un long fil fin et solide se serait dévidé lorsqu’elle aurait tenté de récupérer le cocon…
Telle est la légende qui raconte la découverte de la soie dans l’Empire du Milieu. La Chine pendant près de trois millénaires conservera les secrets de la sériciculture telle qu’on nomme la production de la soie, tout en développant son élevage de vers à soie afin de commercialiser les tissus, tirés de cette fibre naturelle vers l’Europe en passant par l’Asie à travers la célèbre route de la Soie. Les premiers secrets de la fabrication de la soie chinoise, à savoir l’élevage de vers bombyx furent découverts au VIe siècle après Jésus Christ après le vol de cocon de vers et de muriers en Chine par des moines.

La soie fabriquée en France

L’Italie dès 1640 puis la France développèrent leur propre sériciculture, les rois de France soutenant les plantations de muriers et l’élevage de vers à soie. Après la création d’une manufacture royale sous le règne de François 1er.
Lyon deviendra la capitale mondiale de la soie en étant la seule, avec sa région à fabriquer de façon industrielle le précieux textile dès le XVIIIe siècle. Vers 1850, la France pouvait s’enorgueillir d’une filière florissante réunissant les métiers de la soie, de la sériciculture filature, le moulinage et le tissage. En France, le savoir-faire artisanal a été en partie préservé par des maisons anciennes de soyeux tandis que des grands noms de la mode investissent dans ces savoir-faire. Il existe une filière de production artisanale de soie dans la vallée du Rhône, les Cévennes, le Languedoc et les Pyrénées. C’est dans le bassin lyonnais, chez un des plus grand soierie, que GUIV à fait faire sa doublure siglé en turquoise.


La soie en chiffres

La Chine contribue à hauteur de 70% à la production mondiale de soie, suivie par l’Inde.
La soie représente 0,2% dans le textile mondial .



De la matière première à l’étoffe


Le mûrier, arbre indispensable à la sériciculture
Le mûrier blanc, petit arbre trapu au feuillage vert plus ou moins sombre, pousse à l’origine en Asie mineure. Ses feuilles sont l’aliment de base du Bombyx Mori, le fameux ver à soi sur qui tout repose…





Le fil de soie grège
Le fil de soie que l’on extrait directement du cocon est à la fois très fin et très long (jusqu’à 1000m !). On réunit une dizaine de ces fils originels pour former ce qu’on appelle le fil de soie grège, un fil plus épais et robuste, difficile à rompre. Les fils fins ayant été réunis pour donner le fil de soie grège se sont naturellement soudés entre eux lors du refroidissement grâce au grès. La soie grège est enroulée sur des dévidoirs. Puis on en fait des écheveaux ou « flotte » : c’est le fil qui propre à être tissé. On peut aussi tordre le fil sur lui-même ou tordre plusieurs fils ensemble pour les assembler afin de constituer un fil plus fort : cela s’appelle le moulinage.

Le tissage de la soie
Les fils de soie sont montés sur un métier à tisser pour constituer « la chaîne » du tissage : une nappe de fils parallèles verticaux. La trame est apportée dans le tissage au moyen d’une « cannette », petite bobine insérée dans une « navette » en bois qui permet de distribuer le fil horizontalement dans le tissage, soit perpendiculairement à la chaîne. Les fils de chaine doivent être suffisamment solides pour supporter l’action du peigne du métier à tisser qui tasse les fils de trame au fur et à mesure de leur incorporation au tissage. C’est pourquoi ils doivent avoir subi préalablement l’étape du moulinage qui les renforce.
image : atelier musée de la soie




Les différents types de soie


Il existe deux types de soie : la soie dite naturelle et la soie sauvage. Il existe 5 dénominations de soie : la soie grège de première qualité, la soie de deuxième qualité, la bourrette de soie de troisième qualité, la soie sauvage (tussah) et le taffetas.

La soie naturelle
Originellement, la soie naturelle est produite par des vers qui vivent dans les mûriers. Très vite, les hommes ont procédé à des élevages de vers à soie afin de maîtriser la quantité de soie disponible. Cette technique de production fait de la soie une matière chère et donc noble.

La soie sauvage
Contrairement à la soie naturelle qui peut s’obtenir par l’élevage, la soie sauvage, elle, est restée sauvage comme son nom l’indique. Elle est également produite par des vers mais il s’agit d’une espèce différente. La soie sauvage est plus rare. Elle est aussi plus solide et, paradoxalement, elle coûte moins cher car elle est moins jolie que la soie naturelle, plus authentique diront certains.
Aujourd’hui, ce qui justifie le coût de la soie, qu’elle soit sauvage ou naturelle, c’est sa rareté. Et, comme tout ce qui est rare, la soie est donc précieuse. C’est pourquoi les prix sont élevés, en particulier lorsqu’il s’agit d’une soie de haute qualité.

Les différents tissus de soie

Il existe un large panel de textiles 100% soie présentant des caractéristiques et aspects esthétiques différents.Tout dépend du tissage de la matière et du résultat final.Voici les principaux termes employés pour désigner les tissus de soie :

La mousseline de soie
La mousseline de soie est une toile de soie très fine,
légère et transparente, utilisé pour des jupes bohèmes flou chez GUIV.






Le crêpe de soie
Le crêpe de soie est un tissu de soie obtenu par tissage avec un fil très serré qui génère un aspect subtilement ondulé, gaufré. On parle aussi de crêpe de Chine. Chez GUIV nous l'utilisons pour les mariée en blanc et les couleurs pour des jupes de tous les jours.




La georgette de soie ou crêpe georgette
C’est un peu l’intermédiaire entre la mousseline de soie et le crêpe. Il est aussi fin, transparent et léger que la mousseline mais présente un aspect crêpé dû au tissage d’un fil très serré.


Le satin de soie
Le satin n’est pas une matière mais une armure, un mode de tissage (il existe donc aussi des satins de polyester). Le tissage satin rend les surfaces textiles incomparablement lisses et brillantes, il augmente donc d’autant plus le potentiel de brillance naturelle de la soie. Le satin de soie est fluide, irrésistiblement doux, « glamour ».

Le satin duchesse de soie
Le satin duchesse de soie provient d’une armure particulière de satin ; il est donc brillant mais aussi très lourd. On le réserve aux jupes les plus exceptionnelles.



La soie lavée
On utilise un produit chimique qui « délave » la soie et lui fait perdre de son brillant.







La soie sauvage
La soie sauvage sublime le côté naturel de la soie en jouant sur un aspect irrégulier, plus brut, une matière plus respectueux de l'environnement.







Le taffetas de soie
Tissu épais, raide et « cassant » au toucher, le taffetas de soie présente de multiples reflets, d’autant plus si les fils utilisés en chaîne (les fils verticaux dans le tissage) sont d’une autre couleur que les fils de trame (horizontaux dans le tissage) : on parle alors d’aspect changeant. Le taffetas de soie est utilisé chez GUIV pour des jupes de soirée très habillées.




L’organza de soie
L’organza de soie (ou organdi, selon les fils employés), initialement importé d’Inde, est proche de la mousseline par la transparence, mais alors que la mousseline est très souple et comme « nuageuse », l’organza est au contraire rigide. Il peut être uni, changeant ou moiré. Chez GUIV nous l'utilisons pour les tutus, jupons, jupes volumineuses et voilages.




La soie pour toutes les morphologies

La soie fait partie des matières idéales à porter en vêtement, car elle convient à tous les types de morphologies. Grâce à sa légèreté et avec son tombé impeccable, la soie met en valeur toutes les silhouettes, que l’on soit longiligne ou que l’on soit ronde. La soie ne moule pas les formes. C’est d’ailleurs l’une des matières à privilégier si l’on a des petites imperfections à dissimuler. La soie est une matière douce, brillante. Au-delà de son prix élevé, le confort qu’elle garantit à celle qui la porte ainsi que son aspect satiné font de la soie une matière belle et noble.

Une fibre naturelle, résistante et isolante avec beaucoup d’avantages


La soie reste la fibre naturelle la plus luxueuse qui exige une fabrication de haute facture. Certes couteuse, son rendu fluide et délicat en ferait oublier les propriétés de la soie qui a bien des atouts pour s’en revêtir, été comme hiver. Très résistante, avec une élasticité naturelle (environ 15%), cette fibre est très défroissable. On peut étirer un fil de soie sur une longueur pouvant atteindre jusqu’à cinq fois sa longueur initiale avant qu’il ne se casse! Bien que sa fibre soit la plus fine des fibres naturelles, elle est aussi solide que l’acier (a finesse égale). On peut également citer parmi ses avantages une très grande affinité aux colorants grâce à ses propriétés absorbantes. Surtout, Ce n’est ainsi pas un hasard si on la retrouve, mélangée à d’autres matières. Bref, la soie assure une texture sensuelle, tout en étant fonctionnelle.
En plus d’un look indéniablement élégant, classique et chic, les jupes en soie sont bénéfiques pour votre peau:
Ultra lisse elle a un effet calmant sur le système nerveux
Régulatrice de température, elle fournit une sensation de fraîcheur en été et assure une protection contre le froid en hiver.
Elle est absorbante avec une bonne gestion de l’humidité, conserve l’hydratation naturelle de votre peau.
Elle est Hypoallergénique, donc moins irritant pour la peau.
Antibactérienne, la soie, repousse naturellement tout type de moisissures et bactéries.

La soie est d’ailleurs recommandée par les spécialistes de la chirurgie reconstructrice pour ses bienfaits sur les peaux fragilisées par une intervention esthétique.

Mais...
La soie est particulièrement sensible aux agressions chimiques. La transpiration, les déodorants et parfums ainsi que les lessives non appropriées peuvent la détériorer.

Comment entretenir la soie ?


Il faute garder à l’esprit que la soie est une matiére vivante et fragile, qui demande un entretien rigureux.
Chez GUIV nous vous conseillons le lavage en pressing ceci pour privilégier la durée de vie de vos jupes ou lavage à la main.
Mais si vous optez pour un lavage machine utilisez un programme spécial pour ce genre de matière : programme soie ou cycle délicat et à basse température (maximum de 30°C). Placez de préférence la pièce dans un filet de lavage pour le protéger des abrasions dans le tambour.
N’essorez pas le vêtement, tamponnez simplement le vêtement avec une serviette-éponge.
Optez pour un séchage à l’air libre en évitant d’exposer la soie au soleil si le séchage est en extérieur. Il est enfin préférable de repasser une étoffe en soie lorsqu’elle est encore légèrement humide et placée à l’envers avec un fer à température minimale. N’oubliez pas de désactiver le mode vapeur s’il y a lieu.

Autant de conseils pour profiter sur le long terme de ses étoffes soyeuses…et précieuses et vous quelle soie vous souhaitez pour votre prochaine jupe?











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